purLa crise engendrée par la COVID-19 a mis un gros coup de frein aux levées de fonds dans l’écosystème start-ups. Alors que l’année commençait bien avec près de 600 millions d’euros levés en janvier, les chiffres ont rapidement dégringolé.
2020 vs 2019
Après un mois de février bien moins prometteur que celui de janvier avec 355 millions d’euros levés, c’est un véritable effondrement en mars.
L’écosystème français n’aura réussi à lever seulement 177 millions d’euros, dont 115 millions recensés sur la première semaine.
En comparaison, les start-ups françaises avaient levé 364 millions d’euros sur la même période en 2019. Une chute vertigineuse de près de 51%.
Le mois d’avril redonne un peu d’espoir avec 294 millions d’euros levés. Bien que ce chiffre soit en hausse significative comparé au mois de mars, il est important de noter la différence avec l’année précédente. En effet, en avril 2019, les jeunes pousses françaises avaient levé 118 millions d’euros de plus qu’en avril 2020, soit 28,6% de plus.
Les quinze premiers jours de mai sont représentatifs de la reprise économique progressive. 23 start-ups ont réussi à lever 221 millions d’euros. Un joli score qu’il faut, en partie, attribuer à Back Market avec une opération de 110 millions d’euros. Le reste du mois semble prometteur, de quoi remonter le moral des entrepreneurs et investisseurs.
Les secteurs de prédilection
Les start-ups ayant levé des fonds ces 3 derniers mois sont toutes issues d’univers différents mais il est impossible de ne pas relever les 3 secteurs les plus représentés.
La GreenTech arrive en tête de liste suivi des secteurs de l’AssurTech et la DeepTech.
Le comportement des fonds

Dans ce contexte de crise, les fonds d’investissements et business angels ont axé leurs priorités sur leur portefeuille déjà existant. Leur rôle étant de sécuriser les entreprises qu’ils accompagnent déjà afin de leur permettre de faire face à cette crise. Par conséquent, ils n’ont pas souhaité miser sur de nouvelles pousses.
Il faut toutefois noter que les tours de table qui ont été bouclés durant cette période, ont, pour la plupart, débuté bien avant la crise du coronovirus.
Mais les chiffres encourageants du mois de mai nous démontre le soutient des investisseurs aux jeunes pousses !
Lever des fonds : compliqué mais pas impossible
Les investisseurs recommencent à faire confiance et à parier sur de nouvelles pousses tout en restant prudents. Les sommes investies sont assez faibles pour de nombreuses start-ups, mais il est important de noter que la majorité des levées sont en seed ou en série A, ce qui est plutôt encourageant pour les jeunes entreprises !
En ces temps difficile, il ne faut pas oublier que les start-ups sont synonymes d’agilité et d’adaptabilité. Ces jeunes entreprises innovantes évoluent au quotidien dans des environnements incertains. Elles trouvent des solutions et continuent à avancer.
